Aujourd'hui, face aux nouveaux géants asiatiques, le modèle
nippon issu de l'après-guerre, qui était fait de croissance, de plein
emploi, de promotion sociale, et d'innovation technologique, semble
vaciller. En 2008, au moment où les Japonais s'apprêtent à fêter le nouvel an,
trois familles, dans trois régions différentes, dans trois milieux
sociaux, ouvrent leurs portes aux caméras.
L'une de ces familles habite à Fujinomiya au pied du
Mont Fuji, à 100km au sud de Tokyo. Ville industrielle où se sont
implantés beaucoup de sous-traitants du secteur automobile durant
les années soixante. La famille Suzuki habite dans une maison et
est composée du père (ouvrier spécialisé), de la mère (professeur
de piano et de chant), de leur fils et de leur fille, ainsi que
des parents de la mère (retraités). Les grands-parents ont leur
propre maison sur le même terrain que la maison des Suzuki.
Une autre est à Kamo, dans le nord du pays, à 300 km à l’ouest de Tokyo. C’est la province de Niigata que l’on appelle aussi « le Japon de l’or vert », celui qui tourne le dos au grand centre urbain surpeuplé. Ici le climat est plus rude et la vie plus traditionnelle. Les Kayamori habitent une grande ferme familiale. Noriyuki fait de l’agriculture bio. Il vit avec sa femme Yuko, ses deux filles, ses parents et son grand père de 88 ans. Quatre générations partagent le même toit.
Une autre est à Kamo, dans le nord du pays, à 300 km à l’ouest de Tokyo. C’est la province de Niigata que l’on appelle aussi « le Japon de l’or vert », celui qui tourne le dos au grand centre urbain surpeuplé. Ici le climat est plus rude et la vie plus traditionnelle. Les Kayamori habitent une grande ferme familiale. Noriyuki fait de l’agriculture bio. Il vit avec sa femme Yuko, ses deux filles, ses parents et son grand père de 88 ans. Quatre générations partagent le même toit.
La dernière est à Fukuoka, dans l’île de Kyushu
à une heure de bateau de la Corée. Les Shigemura ont trente huit
ans tous les deux. Ils habitent dans un quartier étudiant de la
ville. Reiko est secrétaire à temps partiel et Naotoshi, son mari,
est directeur artistique dans un bureau de design. Ils n’ont pas
d’enfant. Ils appartiennent à la classe moyenne branchée de la ville.
A travers leurs témoignages au quotidien se dessine un portrait
singulier du Japon d'aujourd'hui. Un bon reportage sans prétention qui a l’avantage
d’offrir ce que beaucoup ne proposent pas : voir le Japon de l’intérieur
grâce à ces trois familles. Ils nous parlent sans honte de leur
vie, de la société actuelle et des difficultés nouvelles que rencontrent
les Japonais. Ce documentaire a été diffusé à
l'occasion du 150e anniversaire des relations franco-japonaises. Une vidéo qui ne se contente pas des clichés qu’ont
les occidentaux.
Trois Familles au Japon
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